Radio-Canada
Après la guerre, l’heure est maintenant aux rires pour Steven Bilodeau. Depuis que le quadragénaire a quitté les Forces armées canadiennes (FAC), le sergent à la retraite retrouve sa dose d’adrénaline et d’euphorie en montant sur les planches de salles de spectacle.
Originaire de Québec, Steven Bilodeau a passé en tout vingt ans dans les FACLe fait que j’ai eu peur de mourir peut avoir contribué au fait que j’ai envie de me sentir si vivant que ça aujourd’hui
, laisse tomber le colosse de près de deux mètres établi dans la capitale fédérale. .
L’ancien fantassin, devenu policier militaire, est monté sur une scène pour la première fois en mars 2019. Son parcours en humour a commencé tout juste avant d’entamer sa vie de civil. J’avais besoin de me redéfinir. J’avais besoin de me trouver une nouvelle identité et, surtout, de trouver un emploi dans lequel j’allais être capable de me mettre en danger, de vivre beaucoup de sensations fortes, d’adrénaline
, soutient-il en entrevue au Téléjournal Ottawa-Gatineau.
Son souhait a été exaucé : les parallèles sont nombreux entre les émotions ressenties sur scène et avant une opération militaire, dit celui qui a participé à deux missions en Afghanistan.
J’avais envie de ça, et j’avais besoin de ça, pour ne pas sombrer dans des dépendances. Parce que quand on souffre d’un syndrome post-traumatique, souvent, on a tendance à être un peu plus déconnecté de ses émotions
, ajoute le fondateur, producteur et animateur du Full Rire Show, qui amasse des fonds pour les personnes qui vivent avec ce trouble.
Aujourd’hui, Steven Bilodeau a suivi 11 formations avec l’École nationale de l’humour. Il a profité de la pandémie pour se remettre à écrire en anglais et pour faire des représentations à Ottawa.
On pourra le voir un peu partout au Québec cet été et cet automne, y compris dans la région, à Cantley le 8 juillet et au Pop-O-Bar, à Gatineau, tous les jeudis à compter du 9 septembre, entre autres.
Ce sera l’occasion de découvrir son humour caustique, sarcastique, empreint de satire et d’autodérision. J’aime quand c’est abrasif. J’aime quand ça sort des conventions sociales. Mais je le fais avec un grand cœur, avec beaucoup d’amour
, conclut-il.
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